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| Le Mouvement Humaniste
Le mouvement humaniste en Afrique a une mission lourde et difficile. Toutefois ; ses membres font preuve de beaucoup d’optimisme… … … … … … … … … … … … En effet ; cette institution a été pensée et mise sur pieds dans le but de contribuer efficacement à la réduction de l’écart entre les pays développés et les pays en voie de développement de l’Afrique, où les jeunes peinent encore à s’initier sur le chemin d’un humaniste du millénaire. La perle rare’ ; ‘’ l’humaniste du millénaire’’ commence par être aussi recherché en Afrique. Les OMD (Objectifs du Millénaire pour le Développement Durable) dépendent considérable de l’avancée de l’humanisme au sein des sociétés africaines. Les humanistes, femmes et hommes de ce siècle, de notre époque, reconnaissent les antécédents de l’humanisme historique. Ils s’inspirent des apports des différentes cultures et pas uniquement de celles qui, actuellement occupe une place centrale. Ce sont des hommes et des femmes qui s’engagent résolument à pouvoir relever tous les défis du millénaire et bâtir un monde nouveau. Les humains sentent que leur histoire est très longue et que leur futur l’est bien plus encore. Ils réfléchissent sur l’avenir, en luttant pour surmonter l’actuelle crise générale. Ils sont optimistes et croient dans la liberté et le progrès. Mais entre les aspirations humanistes et les réalités du monde d’aujourd’hui, un mur s’est dressé. Le moment est donc venu de l’abattre. Pour cela, l’union de tous les humanistes du monde est nécessaire. L’attitude humaniste existait déjà avant la naissance de termes tels que ‘’humanisme’’, ‘’humaniste’’ … et les humanistes de différentes cultures adoptent la position commune suivante : . Le fait de placer l’être humain comme valeur et préoccupation centrale. C’est consacrer les ressources d’un pays pour lutter contre la misère, la pauvreté, la faim, les maladies, l’analphabétisme, et non pas investir anarchiquement dans l’armement et dans le luxe d’une bureaucratie politique.
. L’affirmation de l’égalité de tous les êtres humains C’est reconnaître qu’en Afrique nous sommes tous des frères et sœurs humains quelque soit l’appartenance ethnique, religieuse, ou d’idéologie en politique, nous sommes tous des égaux et nous avons tous les mêmes droits sans distinction de sexe. . La reconnaissance de la diversité personnelle et culturelle. C’est reconnaître la nécessité de la divergence culturelle des idées, le droit à la différence d’idée et de la culture. Aucune ethnie ne doit discriminer la culture des autres ; d’où la nécessité de vivre ensemble ; la valeur de la république. . La tendance au développement de la connaissance au-delà de ce qui est accepté comme vérité absolue L’histoire nous enseigne que l’être humain dépasse tout ce qui le limite et le fait souffrir. Ainsi la renaissance a été la période du passage d’un obscurantisme religieux à une redécouverte des sciences, de la philosophie et de l’art et le départ de progrès fabuleux et libérateur. A un certain moment, on entendait par ‘’ développement’’ ; les améliorations apportées aux indicateurs économiques, comme le produit national brut, grâce à l’investissement, à l’aide extérieure et à d’autres interventions économiques, en grande partie dues aux pays développés. Des préoccupations telles que le bien être individuel, la condition des femmes, la santé des enfants et l’état de l’environnement étaient jugés secondaires. Aujourd’hui ; cependant ; la communauté internationale reconnaît que le développement économique, l’état de l’environnement, la santé des hommes, femmes et enfants, et la condition des femmes sont tous étroitement solidaires. Le développement est impossible sans amélioration dans la vie des individus, généralement par leurs propres efforts . L’affirmation de la liberté d’idée et de croyance La liberté d’expression est beaucoup plus menacée en Afrique. De nombreux journalistes ont payé le prix de leurs vies pour la liberté d’expression. Certains hommes politiques ont fini par être exécutés à cause de la liberté d’expression. La jeunesse africaine ne doit cependant pas relâcher cette lutte à cause des lourds tributs que les hommes des médias africains ont payé. Force est aussi de constater que nos sociétés africaines s’orientent de plus en plus vers la répression croissante des courants d’idéologie. Ceux qui peuvent développer l’Afrique n’ont pas la parole sur les ondes audio, comme audiovisuelles ainsi que la presse écrite. mais les dictateurs ont tous les moyens de faire passer leur message sale, trompeux et plein de malice. La liberté d’expression est indispensable pour le développement durable, et nous devons nous battre pour que la parole soit donnée à la jeunesse ; pour que la divergence des idées triomphe sur le monopolisme idéologique de la dictature. . Le rejet de la violence Une société pleinement humaine suppose le dépassement des conditions de violences économiques, psychologiques, ethnique, religieuses, politique, électoraliste, raciale, sexuelle et physique générées par une incivilisation provenant des cultures et pensées négatives des hommes de mauvaise foi. Nous avons par exemple l’incision ; le mariage forcé et toutes les formes de violence faite aux femmes qui doivent être à jamais bannies de nos sociétés africaines. La division ethnique suscitée par des pensées ténébreuses identifiables à une culture négative est aussi à bannie à jamais de nos sociétés africaines. En Afrique nous sommes tous des frères et soeurs humains ; nous avons tous les mêmes droits et nous sommes des égaux, quelque soit l’ethnie ; la religion ; l’idéologie politique ; et ceci sans distinction de sexe. Car vivre ensemble est la valeur de la république. . Les enfants au cœur de l’idéologie humaniste Ils sont des millions d’être sensibles et très faibles qui n’ont pas demandé à naître dans un monde qui les accueille par la souffrance ; la misère ; la pauvreté ; la faim ; l’insécurité et les guerres. Les enfants ont cependant droit à la vie ; même si toutefois en Afrique nous devons aider les populations à mieux planifier les grossesses et la naissance des enfants. Les enfants vivent des calamités en Afrique. Cependant ; ils ont des droits que le mouvement humaniste se préoccupe non seulement de les faire respecter par les individus ; mais aussi de les inculquer aux enfants eux-mêmes. Les enfants ont des droits : La convention des Nations Unis relative aux droits de l’enfant . Tout enfant a le droit de vivre avec sa famille ou avec les personnes qui s’occupent Le mieux de lui. . Tout enfant a le droit d’avoir assez à manger et d’avoir accès à de l’eau propre . Tout enfant a droit à un niveau de vie approprié . Tout enfant handicapé a droit à une formation et des soins spéciaux . Tout enfant a le droit de parler sa propre langue, de pratiquer sa religion Et de conserver sa culture . Tout enfant a le droit de jouer . Tout enfant a droit à une éducation gratuite . Tout enfant a le droit d’être en sécurité et de ne pas être maltraité, exploité et Négligé . Aucun enfant ne doit être utilisé comme main-d’œuvre bon marché, ni comme soldat . Tout enfant a le droit d’être protégé contre la violence physique, la négligence Et l’injustice
. Tout enfant a le droit d’exprimer son opinion et de l’échanger avec d’autres enfants
Le Mouvement Humaniste du Millénaire prône le respect des droits de l’homme
Département de l’information ONU 2008
DÉCLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L’HOMME Préambule Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde. Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l'homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l'humanité et que l'avènement d'un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l'homme. Considérant qu'il est essentiel que les droits de l'homme soient protégés par un régime de droit pour que l'homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l'oppression. Considérant qu'il est essentiel d'encourager le développement de relations amicales entre nations. Considérant que les Etats Membres se sont engagés à assurer, en coopération avec l'Organisation des Nations Unies, le respect universel et effectif des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Considérant qu'une conception commune de ces droits et libertés est de la plus haute importance pour remplir pleinement cet engagement. L'Assemblée Générale proclame la présente Déclaration universelle des droits de l'homme comme l'idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations afin que tous les individus et tous les organes de la société, ayant cette Déclaration constamment à l'esprit, s'efforcent, par l'enseignement et l'éducation, de développer le respect de ces droits et libertés et d'en assurer, par des mesures progressives d'ordre national et international, la reconnaissance et l'application universelles et effectives, tant parmi les populations des Etats Membres eux-mêmes que parmi celles des territoires placés sous leur juridiction.
Article 1 Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. Article 2 1. Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique ou de toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation. Article 3 Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne. Article 4 Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude; l'esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes.
Article 5 Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. Article 6 Chacun a le droit à la reconnaissance en tous lieux de sa personnalité juridique. Article 7 Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi. Tous ont droit à une protection égale contre toute discrimination qui violerait la présente Déclaration et contre toute provocation à une telle discrimination. Article 8 Toute personne a droit à un recours effectif devant les juridictions nationales compétentes contre les actes violant les droits fondamentaux qui lui sont reconnus par la constitution ou par la loi. Article 9 Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ou exilé. Article 10 Toute personne a droit, en pleine égalité, à ce que sa cause soit entendue équitablement et publiquement par un tribunal indépendant et impartial, qui décidera, soit de ses droits et obligations, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle. Article 11 1. Toute personne accusée d'un acte délictueux est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d'un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées. Article 12 Nul ne sera l'objet d'immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d'atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes. Article 13 1. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l'intérieur d'un Etat. Article 14 1. Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l'asile en d'autres pays. Article 15 1. Tout individu a droit à une nationalité. Article 16 1. A partir de l'âge nubile, l'homme et la femme, sans aucune restriction quant à la race, la nationalité ou la religion, ont le droit de se marier et de fonder une famille. Ils ont des droits égaux au regard du mariage, durant le mariage et lors de sa dissolution. Article 17 1. Toute personne, aussi bien seule qu'en collectivité, a droit à la propriété. Article 18 Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites. Article 19 Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. Article 20 1. Toute personne a droit à la liberté de réunion et d'association pacifiques. Article 21 1. Toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, soit directement, soit par l'intermédiaire de représentants librement choisis. Article 22 Toute personne, en tant que membre de la société, a droit à la sécurité sociale ; elle est fondée à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité, grâce à l'effort national et à la coopération internationale, compte tenu de l'organisation et des ressources de chaque pays. Article 23 1. Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage. Article 24 Toute personne a droit au repos et aux loisirs et notamment à une limitation raisonnable de la durée du travail et à des congés payés périodiques. Article 25 1. Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d'invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté. Article 26 1. Toute personne a droit à l'éducation. L'éducation doit être gratuite, au moins en ce qui concerne l'enseignement élémentaire et fondamental. L'enseignement élémentaire est obligatoire. L'enseignement technique et professionnel doit être généralisé ; l'accès aux études supérieures doit être ouvert en pleine égalité à tous en fonction de leur mérite. Article 27 1. Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté, de jouir des arts et de participer au progrès scientifique et aux bienfaits qui en résultent. Article 28 Toute personne a droit à ce que règne, sur le plan social et sur le plan international, un ordre tel que les droits et libertés énoncés dans la présente Déclaration puissent y trouver plein effet. Article 29 1. L’iNDIVIDU A DES DEVOIRS ENVERS LA COMMUNAUTÉ dans laquelle seule le libre et plein DÉVELOPPEMENT de sa PERSONNALITÉ est possible. Article 30 Aucune disposition de la présente Déclaration ne peut être interprétée comme impliquant pour un Etat, un groupement ou un individu un droit quelconque de se livrer à une activité ou d'accomplir un acte visant à la destruction des droits et libertés qui y sont énoncés.
publié par la représentation du Mouvement Humaniste du Millénaire 06 BP 1836 Cotonou/Benin cel: (00229) 97 35 56 64 email: pressehumanistebenin@gmail.com
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